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 Le prix de la vérité

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2 participants
AuteurMessage
gini
ch'tit nouveau
gini


Nombre de messages : 1
Date d'inscription : 04/11/2007

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MessageSujet: Le prix de la vérité   Le prix de la vérité Icon_minitimeDim 4 Nov - 18:29

voila ma dernière fic. Je l'ai finie sur l'autre forum, donc si ca interresse qqun je peux la poster en entier ici! bonne lecture

« La vérité. C’est une chose qui semble si facile, si simple et pourtant, combien de sacrifices exige-t’elle en retour ? La vérité demande du temps. Combien de fois l’ai-je entendu ? Et pour quel résultat ? Et plus nous nous en approchons, plus nous prenons le risque de le regretter.»

Une porte s’ouvrit sur une cellule noire. Une silhouette féminine se protège les yeux de la soudaine luminosité tant elle était habituée à la noirceur de l’obscurité. Une voix grave et dure lança :
- Il est temps !
L’homme désigna la silhouette du doigt et deux hommes armés l’attrapèrent et lui bandèrent les yeux. Elle ne se débattit pas. Mais elle n’était pas non plus résignée à subir son destin. La silhouette avait les mains attachées devant elle. Les deux hommes la traînèrent dans un long couloir avant d’arriver dans une cour extérieure. Les yeux bandés, elle ne pouvait voir ses interlocuteurs. Mais elle les avait imaginé depuis tout le temps de sa captivité. Ils avaient fait en sorte de l’affaiblir, de la réduire psychologiquement pour en faire un pantin. Pour l’utiliser pour mieux réaliser leur projet. Mais ils l’avaient sous-estimé. Depuis trop longtemps, ils leur avaient échappés. Mais aujourd’hui, ils voyaient le bout du tunnel. Les deux gorilles la placèrent devant un mur et lui ôta son bandeau. La lumière du jour inonda la cour d’un soleil éblouissant qu’elle sentit aussitôt sur son visage. Dix hommes armés se tenaient prêts à intervenir et attendant les ordres de leur chef. Ce dernier se tourna vers l’un d’entre eux et lui fit un signe de la tête. Un garde s’approcha de la prisonnière :
-A genoux !
Elle ne cilla même pas. Il lui donna un coup de crosse dans le ventre, l’obligeant à tomber à genoux. Elle ne cria pas. Elle ne ressentait plus rien. Plus d’humanité. Plus d’amour. Plus de douleur, ni de peur, ni de tristesse. Combien de fois avait-elle été trahie, abandonnée ? Elle avait trop souffert et en était morte intérieurement. Et cette fois, elle allait l’être définitivement.
Le chef s’approcha d’elle et lui chuchota à l’oreille avec un sourire sadique :
- Une dernière volonté ?
- Va en enfer !
Il se releva et sortit une arme sous son long manteau. Un katana. Il leva la lame pour la faire briller au soleil. C’était son arme. Il lui avait pris quand il l’avait attrapé. Ce katana avait une réputation. La lame avait été forgée par l’un des meilleurs artisans japonais. Le chef s’agenouilla devant elle, la lame verticale au sol. Il la regarda droit dans les yeux. Son regard si intense et si profond. Et dire qu’autrefois, elle s’y perdait volontiers.
- Comment en sommes-nous arrivés là ?
- A toi de me le dire…
- Nous nous sommes tant aimés. Je sais que tu n’éprouves plus rien pour moi. Je ne t’inspire que du dégoût. Mais si j’en suis là, je l’ai fait pour toi !
Elle se remémora des souvenirs douloureux. Le temps où le mot bonheur avait encore une signification pour elle. Ainsi que l’avenir. Mais aujourd’hui plus rien n’avait d’importance pour elle. Mais il avait raison. Comment en étaient-ils arrivés à se haïr à ce point alors qu’ils s’aimaient si fort avant. Mais c’était il y a si longtemps….



Une jeune femme s’éveilla en sueur dans son appartement japonais. Ses longs cheveux collaient à sa nuque tant elle avait été effrayée par ses rêves. D’habitude, elle n’y accordait aucune attention. Mais ici, ils semblaient si réels. Yumi était devenue une belle jeune femme de 20 ans. Elle vivait à Kyoto depuis quelques mois. En fait, depuis qu’elle avait décidé de tirer un trait sur son passé. Elle s’était retrouvée seule du jour au lendemain à cause d’un stupide accident de voiture. Elle ne se souvient de rien et n’a plus de famille. Elle n’avait qu’une adresse dans sa veste. Celle de cet appartement. Bien sûr, elle avait essayé de retrouver ses origines et avait fait des recherches mais la vérité prenait trop de temps. Sa famille avait été écartée pour mieux l’atteindre. Mais qui ? Elle l’ignorait. Elle était en danger en France. C’est cela qui l’a poussée à s’installer ici. La japonaise se leva de son lit en repensant aux évènements passés. Elle s’habilla et se coiffa tout en passant devant un secrétaire où se trouvait un aller simple pour Paris. Elle s’y attarda quelques minutes en repensant à la conversation qu’elle avait eue deux jours plus tôt au téléphone.
-Melle Ishyama ?
-Elle-même.
-Bonjour. Mon nom est Melle Stones. Je sais que vous ne me connaissez pas mais j’ai des éléments à propos de votre passé. Vous trouverez dans votre courrier un billet d’avion pour Paris. Je vous en prie. Venez. Il faut que vous sachiez tout.
Et elle avait raccroché. La conversation avait duré à peine deux minutes mais juste assez pour faire basculer sa vie pour la seconde fois. Yumi pensait avoir tiré un trait. Mais il n’en était rien. La japonaise prit son café et son billet quand une voiture klaxonna, annonçant l’arrivée du taxi pour l’aéroport. Elle entra dans la voiture et en une demi heure, elle se retrouva au hall d’embarquement. La jeune femme avait une simple valise. Elle s’étonnait elle-même de cette soudaine décision. Mais à vrai dire, on a beau fuir son passé, il nous rattrape toujours un jour ou l’autre. Alors qu’elle repensa à son passé, elle ne remarqua même pas qu’elle fonça dans un inconnu. Elle ne leva pas la tête, trop honteuse et se confondit en excuses japonaises. L’homme allait lui aboyer dessus mais n’en fit rien quand il remarqua son incroyable beauté. Elle lui disait quelque chose. Une impression de déjà-vu. Il lui parla en français, ce qui eut un effet immédiat sur elle. Yumi releva la tête et remarqua enfin son interlocuteur. Il était grand, brun, très mignon, avec un regard sombre et ténébreux. Elle aussi eut une impression de déjà-vu. Et pourtant. Ils ne se sont jamais croisés auparavant.







- Mademoiselle ?
Sa voix la fit sortir de ses pensées.
- Vous allez bien ?
Yumi était comme hypnotisée par le regard intense de son interlocuteur. Séduisant, ténébreux tout en paraissant réservé. Mais quand elle se rendit compte qu’il la fixait également, ses joues s’empourprèrent.
- Excusez-moi. Je n’ai pas du tout regardé devant moi. Je vous demande pardon.
La situation la mettait si mal à l’aise qu’elle décida de partir aussitôt. Surtout qu’elle ne voulait pas rater son avion. Yumi repartit en direction de la salle d’embarquement quand elle entendit derrière elle :
- Attendez !
Elle se retourna net sur le jeune homme qui lui tendit avec un sourire son billet d’avion.
- Vous aviez du le perdre lors de notre rencontre.
- Merci. C’est très gentil de votre part.
- Je ne voudrais pas être indiscret mais j’ai remarqué que nous prenions le même vol pour Paris.
- Ah bon ?
Elle fut plus surprise qu’elle ne l’aurait pensé. Pourquoi réagissait-elle ainsi ? Il la troublait, elle en était certaine. Mais elle devait se méfier de tout le monde depuis son accident de voiture. Elle était en grand danger. On voulait la tuer. A nouveau elle plongea dans son passé et à nouveau son bel inconnu l’en sortit. Il la regardait fixement, comme dans l’attente d’une réponse à une question. Elle balbutia :
- Oui ?
- Je vous demandais votre nom.
- Yumi.
- Enchanté Yumi. Moi, c’est Ulrich.
Ils se serrèrent la main, souriants et un drôle de pressentiment les parcourut. Comme un flash. Un souvenir trop flou. Mais ni l’un ni l’autre n’en parlèrent. Ils se détachèrent et embarquèrent dans l’avion pour Paris.

A Paris.

Aelita était dans son studio en train de regarder l’horloge pour la énième fois de la journée. Elle s’impatientait. Le temps était venu de les réunir à nouveau. Même s’ils n’avaient aucun souvenir mis à part elle. Tel avait été le prix pour avoir sauvé l’humanité de l’emprise de Xana. Elle avait réussi à joindre Yumi, Ulrich et Odd. Le plus dur restait à faire. Un jeune homme blond sortit de la salle de bain et s’essuya les cheveux avec un essui. Il s’arrêta quand il vit son amie, le regard perdu devant l’horloge. Il s’avança en ébouriffant ses cheveux et attrapa ses lunettes.
- Quelque chose ne va pas Aelita ?
« Encore deux heures…Dans deux heures, vous saurez tout… »
- Non tout va bien Jérémie. Je suis juste impatiente de retrouver mon amie du Japon.
- Ah oui. Euh, c’est comment son prénom ?
- Yumi.
- C’est ça. Son avion arrive à 15h. Nous devons aller la chercher ?
- Non. Elle prendra un taxi.
« Ils vont tous arriver vers 16h. Ca ne me laisse pas beaucoup de temps pour tout leur expliquer et ça ne va pas être simple. »
Jérémie voyant son trouble, s’approcha d’elle et l’enlaça comme pour lui faire oublier tous ses tracas. Mais Aelita ne pouvait pas s’empêcher de s’en vouloir de lui mentir depuis tout ce temps.

Dans l’avion.

Yumi avait fini par être vaincue par la fatigue qu’elle accumulait depuis des semaines à toujours être sur le qui-vive. Mais surtout à ne plus vouloir fermer les yeux pour revoir les mêmes images. C’est pourtant ce qui se passa.
Elle était en voiture en direction de la fac quand elle passa à côté d’un barrage policier. Elle s’arrêta et constata qu’il y avait eu un accident. Elle sortit de sa voiture pour voir si il y avait des blessés et quand elle s’approcha de la carcasse, elle fut horrifiée. La voiture était retournée et de la fumée s’échappait du capot. Un homme surgit derrière elle et lui murmura en lui frôlant les cheveux avec un ton sadique : Tu es la prochaine petite geisha. Elle hurla.
- Yumi…
La japonaise sursauta au toucher. Elle ouvrit les yeux et vit Ulrich assis à côté d’elle. Elle tenta de dissimuler son trouble.
- Tu semblais agitée dans ton sommeil.
Ulrich et Yumi s’étaient retrouvés assis côte à côte dans l’avion et avaient fait connaissance en parlant de tout et de rien. Tout sauf leur passé.
- Je…Un mauvais rêve. fit-elle dans un sourire crispé. Elle détourna la tête et regarda à travers le hublot. Elle revit l’accident. Mais elle ne voulait plus voir ces visages familiers. Elle essaya de se changer les idées et voulut prendre le catalogue de l’avion quand elle refrôla la main de son voisin. A nouveau, ils eurent un flash mais plus précis que le précédent. Ils étaient tous deux présents. Ulrich était en équilibre près d’une falaise et Yumi le retenait par les bras. Ils se murmuraient des mots inaudibles.
Ce qui eut l’effet d’un choc. Yumi tout comme Ulrich se lâchèrent les mains et détournèrent la tête.
« Je ne peux pas me laisser troubler par lui. Je suis trop prêt du but pour tout abandonner. Je vais enfin savoir ce qui est arrivé à ma famille et surtout à moi. »
De son côté, Ulrich ne disait rien. Il fermait les yeux pour éviter de croiser son regard. Elle le troublait. Attirance ? Méfiance ? Il ne savait pas le dire. Il repensa à la lettre anonyme qu’il avait reçu deux jours plus tôt accompagnée d’un billet pour Paris. Peut-être avait-il été fou de prendre une pareille décision mais il voulait savoir aussi ce qui s’était passé avant son amnésie. Lui aussi avait perdu la mémoire. Il n’avait aucun souvenir. Rien. Juste un papier. Ulrich Stern. Et une cicatrice sur le bras. Le flash qu’il venait d’avoir en touchant la main de Yumi le perturbait plus qu’il ne le voulait. Ils semblaient si proches dedans. Comme des amants. Mais il ne la connaissait pas et ne l’avait jamais vue auparavant.
« Pourquoi ai-je cette sensation depuis que je l’ai rencontrée ? ».
Il rouvrit les yeux et la vit à nouveau endormie, la tête contre le hublot. Elle semblait paisible. Il remarqua une légère cicatrice à la tempe. Signe d’un accident. Ulrich remarqua à quelle point elle était belle. Mystérieuse, attirante, réservée….
« Bref, une fille qui n’est pas pour moi ! » Il soupira devant cette constatation et s’endormit à son tour.
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vanene
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MessageSujet: Re: Le prix de la vérité   Le prix de la vérité Icon_minitimeMar 6 Nov - 0:15

Bon début, félicitation! Continue
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