Bon allez je me lance, c'est une fic que j'ai commencé sur la merveilleuse série qu'est Stargate SG1, c'est du ship pur et dur^^ je l'ai à peine modifié (je l'ai posté sur le forum Imagine soursle pseudo de Gemty), corrigé quelques fautes.. il en reste et j'en suis désolée....
Pour ceux qui n'auront jamais vu un seul épisode de la série, ils ne comprendront pas l'histoire je pense et tout ce que j'essaie d'en dégager....
Je crois qu'il n'y a aucun fan sur ce forum mais sait-on jamais si quelqu'un qui aime cette série autant que moi passe par là un jour, j'espère qu'en la lisant il reconnaîtra l'esprit de la série et le lien qui unit les héros, j'espère qu'il verra ce lien fragile mais tellement intense que j'essaie de retranscrire... mais, me direz vous comment écrire en une seule fic 10 années d'union, d'amitié, d'amour, d'humour, de drame, d'action? Comment, en une seule fic montrer ce lien qui unit tous les militaires mais plus particulièrement l'équipe SG1 dans la série? Comment montrer qu'en fait ils forment une famille et comment vous montrer mon profond respect et attachement à cette série?
Même en réunissant toutes les fics du monde, je ne pense pas que l’on pourra rendre hommage à Stargate SG1, qui elle même, en quelque sorte, rend à chaque instant un bel hommage aux militaires.
Bon allez j’ai finis avec mon blablatage, place à ma première fic sur SG commençait il y a quelques mois, là où j’essaie de nourrir l’espoir du ship (qu’on attend quand même depuis 10 ans ^^ )
Piégé
Et je n’avais rien vu….enfin j’avais préféré ne rien voir, fermer les yeux, se dire que ça n’avais aucune importance. Je ne pouvais rien faire après tout « Règlement, règlement, règlement, règlement, règlement, … »
Mais j’ai ouvert les yeux et ça a fait mal.
Il avait une femme dans sa vie.
Comme cette phrase pouvait faire mal…un coup de couteau dans le cœur, j’aurai été privée d’oxygène pour tout le reste de ma vie cela aurait fait moins mal. Mais ça, ça n’a duré qu’une dizaine de minutes, je pensais que ce n’étais qu’une passade, purement physique, je m’étais trompée.
Il l’avait demandé en mariage.
Cette phrase, cette fois, m’arrachait le cœur, j’avais une seule envie : que tout s’arrête, pourtant dans un sens, il avait tout arrêté. Enfin, « tout » est un bien grand mot, une « non-relation », des regards appuyés, des frôlements. C’était fini. IL l’avait demandé, IL était prêt, IL avait tourné la page. Il était amoureux, cela aurait sonné si doux si j’avais pu rajouter le « de moi » après, mais non. D’elle.
Tout avait été oublié, j’avais attendu 8 ans, j’avais espéré un « nous », pensé bêtement à un avenir commun. Attendu vainement, pour quoi?
Rien, souffrir, me taire et là en ce moment mourir en emportant mes regrets.
Pourquoi m’étais-je tus? Ah oui, l’armée, la loi de non-fraternisation, à cause des quelques mots sur un papier, ces quelques mots qui m’empêchaient de respirer pleinement le matin en me réveillant, ces mots qui me laissaient mourir avec une douleur au fond de la gorge.
Et à cause de cette loi, de l’armée, je me tairais jusqu’au bout, c’est mon devoir.
Mais quel devoir? Celui de sauver la terre ou celui de ne pas avouer à mon supérieur hiérarchique ce que je ressens pour lui?
Non, le devoir d’être avant tout un soldat, combattre et mourir pour sa patrie, le soldat passe avant la femme et jusqu’à ma mort je suis militaire.
Flash-back
O’Neill : Voici le Docteur Alicia Grambs, je l’assigne à Sg1. Une autre archéologue dans l’équipe, content Dany Boy?
SG1, le général et Alicia étaient en salle de briefing.
Sam (souriante) : Bienvenue.
Teal’c hocha simplement la tête.
Daniel : Docteur Jackson, enchanté.
Alicia fit un grand sourire et tourna la tête vers le général toujours souriante, il y répondit franchement. Cela piqua légèrement Sam, ces sourires lui étaient destinés, enfin…plus vraiment depuis 2 mois, il était distant avec elle. Ils se parlaient encore, mais plus avec cette même chaleur.
Alicia était une très belle femme, à peu près de l’âge de Sam, ses cheveux bruns retombaient élégamment sur ses épaules, ses yeux vert pétillaient, ses traits étaient fins et son sourire en avait fait tombé plus d’un.
O’Neill (toujours souriant) : Vous partez dans une heure, Docteur Grambs venez dans mon bureau s’il vous plait.
Les trois autres membres de Sg1 partirent au mess, dans les couloirs Daniel était tout excité.
Daniel : Une autre archéologue, ça va être passionnant, on aura tellement de choses à partager, des tas de théories à défendre…
Sam (riant) : Ouh doucement Daniel…(arrêtant de rire). Oh, j’ai oublié mon rapport, je vais le chercher, je vous retrouve au mess.
Daniel : Ok
Teal’c : Bien.
Fin Flash-back
Quand j’étais arrivée en salle de briefing, j’avais jeté un coup d’œil au bureau du général et là le souffle m’avait manqué, je m’étais retenu à la table, sinon j’aurai bien pu tomber, mes lèvres tremblaient et mon cœur s’était nettement accéléré.
Alicia et le Général s’embrassaient. Le cauchemar ne faisait que commencer. J’avais pris le dossier et était sortie précipitamment, tentant de marcher droit, mais tout étais flou dans mon esprit, je ne voyais, ni n’entendais personne. J’atteignis mes quartiers, de désespoir je m‘affala sur mon lit. Les larmes ne vinrent pas, j’étais trop triste pour pleurer, trop perdue aussi. Plus rien n’avais aucun sens.
Le coup de couteau s’était fait sentir. Je ne savais pas que 15 minutes après mon cœur serait arraché.
Flash-back
Combien de temps il s’était passé, je ne le savais pas, lorsque l’homme que vous aimez embrasse une autre femme, vous perdez toute notion du temps.
On toqua à la porte de mes quartiers.
Daniel : Sam, tu es là?
Moi : Oui.
Je me recomposa un visage neutre. Quiconque m’aurait vu à ce moment dirait que tout va bien, mais Daniel me connaissait trop pour cela. J’ouvris.
Daniel : Quesqu’il se passe?
Moi : Rien pourquoi?
Daniel : Sam, quelque chose cloche.
Moi : Daniel quesqu’il y a?
Daniel : Quelque chose cloche, en plus tu n’es pas venu manger.
Moi : J’avais pas très faim.
Il ne goba rien, je le sais, mais préféra ne pas insister.
Daniel : Mouaif, enfin bref, Jack veut nous voir.
Moi : Bien.
Mon cœur s’était à nouveau emballé, je n’étais pas prête à le voir mais je suis militaire, mes sentiments furent enfouis autant que possible.
Tout SG1 était là. Alicia était étrangement radieuse, ne cessant de sourire, pourtant je sentis que quelque chose sonnait faux, elle n’avait pas cette petite lueur, ce je-ne-sais-quoi qui marquait son bonheur d’être avec Jack O’Neill. Elle était avec Jack O’Neill. Je respirais fort. Elle était là depuis à peine 45 minutes et j’avais du mal à la regarder. Mais je ne pouvais pas la détester, elle l’avait eu, l’avait conquis, était rentrée dans son cœur et elle n’avait pas eu peur. J’espérai seulement qu’elle partirait vite, que cette histoire ne durerait pas.
Il arriva. Je le haïs, haïs de me faire si mal, d’être si heureux, de ne pas m’avoir prévenu, d’avoir découvert cela toute seule. Je serrai les poings, pouvait on réellement aimer, haïr un homme et souffrir à cause de ce même homme?
Il sourit à Alicia sans un regard pour moi, Daniel et Teal’c en furent surpris.
O’Neill : J’irais droit au but, j’ai une heureuse nouvelle, tout d’abord si Alicia est intégrée à votre équipe c’est parce que je la connais bien et est suffisamment sûr de ses compétences car cela fait deux moi que l’on est ensemble.
Deux mois tout s’expliquait…un silence pesant répondit, Daniel avait la bouche ouverte, moi j’accusai le coup comme je pouvais, j’avais envie de hurler, de frapper.
Daniel : Pardon? C’est une blague? Et c’est maintenant que tu nous met au courant? Quesqu’il t’arrive?
O’Neill : Et je lui ai demandé de m’épouser et elle a dit « oui ».
Je n’avais jamais connu un aussi grand silence, Daniel et Teal’c me regardèrent. Le calme et le bonheur avec lequel il avait dit ça me dégoûtèrent, j’avais touché le fond, il ne se souciait pas de moi.
Je n’existais pas, je n’existais apparemment plus.
Il se comportait bizarrement, j’espérais silencieusement qu’il avait attrapé un virus ou avait été infecté mais il n’étais jamais partis en expédition, et l’amour fait faire des choses folles.
L’amour….pas son amour pour moi en tout cas.
Fin Flash-back
C’était beaucoup trop en si peu de temps. Cette deuxième attaque me fut fatale. Mon cœur ne supportait pas. Teal’c et Daniel étaient partis après un sec « Félicitations », moi je m’étais levée calmement, plus par peur de tomber, les avait regardés et avait dit d’un ton triste et résigné « Tous mes vœux de bonheur ». Aucun mot n’était pensé sincèrement, j’ai juste compris qu’à ce moment là j’avais tout perdu. Et l’indifférence du général était pire que tout. En une heure, toute ma vie s’était effondrée, toute ma raison, ma rage de continuer s’est évaporée, mes repères étaient perdus, mais c’est surtout son amour volé qui a été le plus terrible à surmonter.
Les mois avaient passés, les missions étaient dures, surtout cette horrible tension qui persistait mais personne ne voulait la faire disparaître. Daniel et Teal’c passaient les ¾ du temps avec moi, on était ensemble, soudés, la famille qui dure.
Ils s’étaient disputés avec le général d’après ce que j’ai compris.
Lui, n’avais d’yeux que pour Alicia, je ne le reconnaissais plus. Il la regardait comme il me regardait avant, maintenant il me parlait comme aux autre militaires, toute complicité avait disparue, c’était comme si ces 8 années avaient été effacées.
Je n’avais plus le goût de faire quelque chose, rien ne m’intéressait, je prenais des risques à la recherche d’une quelconque mort. Que ça cesse.
Et aujourd’hui j’étais dans cette cellule, seule, les quatre autres ensemble, le général nous avait accompagné cette fois, apparemment Alicia lui avait demandé, il avait obéi, c’était une mission de routine, il avait dit « vouloir passer du temps avec sa fiancée », il s’était attirées de regards noirs et haineux. Jamais il n’aurait dit ça en temps normal, ce n’était pas dans son caractère.
A ce moment j’ai compris que quelques chose clochait vraiment, il n’était plus lui même.
On s’étaient fait capturer par Baal, il m’avait prise, torturée, je n’avais rien lâché, je ne lâcherai rien, de colère il m’avait renvoyée dans une cellule à part, au bord de la mort.
Tout était fini, je sentais la fin arriver, tout allait enfin cesser, mais j’entendis des bruits, des coups de lances, des cris.
Je mourrais certainement sans savoir ce qu’il se passait.
A suivre.