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(Bon hé bien...Je vais inaugurer, en tant que membres du jury lol ^_^. J'espère que cette petite histoire vous plaira...^_^)

"Depuis ma naissance, j'ai grandie sans mère, seule avec mon père et ma soeur.

Je la pleinds...ma petite soeur..."

-Chiizu!!! Tu descends?! Dépêche-toi ou tu vas être en retard.

-J'arrive Katsu!!!

Des pas résonnèrent dans la maison. Une fillette, d'environs 12 ans, dévalait les escaliers à toute allure. Elle était de taille moyenne, 1,67 mètres à peu près.
De longs cheveux noirs étaient retenus par un simple bandana rouge. Son visage était fin, sans expressions,mais ses yeux, eux, exprimaient la moindre de ses émotions. En cet instant, ils étaient d'un bleu pétillants de bonne humeur.
La jeune fille sauta les deux dernières marches et pénétra dans la cuisine.

-Bonjour maman! Salut Katsu!

-J'espère que tu sais voler, chère petite soeur, parce que pour arriver à l'heure au collège, il va te falloir des ailes! Ironisa une jeune fille.

Katsuko Segawa Takeï souriait. C'était une jeune fille, de 15 ans, de nature joyeuse. Seulement, depuis cette histoire avec son père, elle ne prenait plus vraiment plaisir à la vie.
Elle se contentait de répéter les mêmes mouvements...
De longues mèches noires lui tombaient devant les yeux. Comme sa petite soeur, Katsuko était vêtu d'un uniforme. Celui de Chiizu se composait d'une jupe plissée bleu et d'un chemisier blanc noué au cou par un minuscule noeud bleu, tandis que celui de Katsuko comportait une jupe plissée verte et un chemisier blanc orné d'une simple fleur à la base du col. Chiizu portait, en plus, de longues chaussettes blanches lui arrivant jusqu'au milieu des cuisses. Katsuko avait opté pour de plus courtes lui arrivant aux genoux.
Ce style lui allait assez bien, car, comme sa soeur, elle était d'origine japonaise.
Elle avait de longs cheveux noirs, des yeux tantôt bleus, tantôt verts, tantôt gris. Ce jour-là, elle les avait gris. C'était là l'une des caractéristiques de la famille de leur mère. Selon le temps, leurs émotions, ou leurs humeurs la couleur de leurs yeux changeait, allant du bleu au vert, du bleu au gris...
Katsuko devait mesurer un peu plus d'1,72 mètres, assez grande pour son visage. Au Japon, dans son ancien lycée, elle avait reçue divers surnoms: Katsu, Kats, Kat...
Soleil, elle se rappelait cette phrase: " Tu es mon soleil, un amour, une merveille et je resterai toujours auprès de toi." Cette phrase, utilisée par une seule personne, sa mère. Sa VRAIE mère. Seulement, elle avait mentie. Sans le vouloir, elle était partie.
Après la mort de leur mère, Katsuko et Chiizu allèrent chez leur père.Mais celui-ci ayant écoppé de l'emprisonnement jusqu'au trépas, se vit enlever la garde de ses filles, confiées à leur belle-mère, qui se sépara de son mari.

-Tu dis qu'il me faudra des ailes pour arriver à l'heure, mais toi, il te faudra sûrement un avion à turbo-réacteurs! Riposta Chiizu en enfilant ses chaussures.

-Mais moi, ce matin, je ne commence qu'à 7H30, soit une demie-heure plus tard que toi Chiizu! Ironisa Katsuko avec un nouveau sourire.

-Dis, on va faire du shopping après les cours? Proposa la jeune fille en attrapant son cartable.

-Excellente idée! Affirma Kat. Avec joie! On va dévaliser les boutiques.

-On se retrouve à 17H00, alors! Ajouta attivement Chiizu. Tu passes me chercher et on y va.

-Pas de problème!! Bonne matinée!! Lança Katsuko en entendant sa soeur claquer la porte. On se voit à midi!

Elle termina tranquillement de petit déjeuner en survolant son livre de Français, distraite. Vers 7H10, après avoir vérifié que sa petite soeur ai fait sa chambre, elle quitta la maison, juste après Motoko, sa belle-mère. Elle arriva au lycée en avance. Elle s'installa sur un banc, et feuilleta son livre de Mathématiques. Bien vite, elle se retrouva encerclée.

-Salut, je m'apelle Mathieu. Dit soudain l'un des garçons au cheveux de jais. Tu peux m'appeler Math. Alors, ça va?

-Oui, merci. Répondit Katsuko sans lever les yeux de son livre.

-Bonjour, moi Samuel! Dit un autre. Tu révises ? Je peux t'aider, si tu veux, je suis excellent en Maths.

-Heu...non, merci, ça ira.

-Moi c'est Gaëtan ! Tu devrais plutôt réviser le Français, on a un contrôle en philosophie aujourd'hui. Affirma l'un en s'asseyant à sa droite. Je peux te donner un coup de main !

-Et puis, tu es très jolie, tu sais...Ajouta un autre, blond en s'asseyant à sa droite.

Quelqu'un se fraya un passage dans le groupe et arriva devant Katsuko. Elle le reconnut aussitôt. Il était brun, et assez grand. Ses yeux, d'un marron très clair, captaient tous les regards qui croisaient le sien. Il l'attrapa par la main et l'entraîna avec lui, hors de la foule.

-Désolé les gars, mais je vous prend mon prof de japonais. Annonça t-il en s'éloignant à grands pas. Salut!

-Mais qu'est ce que...lâchez moi! Qu'est ce que vous faîtes!
Le jeune brun resserra sa prise sur la main de la jeune japonaise, qui était déjà très ferme.

-Joue le jeu et suis moi. Lui glissa t-il simplement.

Dès qu'ils furent hors de vue, Katsuko se dégagea brutalement et se réfugia sur un banc en se massant le poignet. Le jeune garçon la rejoignit, les mains dans les poches.

-Vous auriez pu vous montrer plus doux! J'ai le poignet en compote! Marmonna t-elle, furieuse. Et puis qu'est ce qui vous a pris de...

-Vous aviez l'air de vous ennuyer mademoiselle. Répondit-il d'un air innocent, en scrutant le ciel. Pardonnez ma brutale attitude.

-Et à qui ai-je l'honneur? Répliqua t-elle sèchement en s'éloignant du jeune homme.

-Benjamin Nicolson.

-Je suppose que je dois vous remercier de votre acte pour le moins...héroïque...Ajouta la jeune japonaise d'un ton méfiant.

-Probablement...

-Il n'en ai pas question. Je ne vous avais rien demandée du tout.

-Faîtes comme il vous plaira. Soupira Benjamin avec un sourire mélancolique.

Katsuko se leva et ferma son livre de Mathématiques, qu'elle fourra dans son sac. Puis elle, s'étira.

-Bien...je vois que je n'ai pas d'autre choix...pour vous remercier de votre bravour, je vous propose de passer un après midi chez moi. Nous TRAVAILLERONS ensemble, si vous le désirez.

-Très bien. A quelle heure dois-je me présenter à votre porte ?

-Oh! Tu n'auras qu'à passer demain, vers 16H30!

-Tiens, tu me tutoies?! S'étonna Benjamin.

-Je plaisantais, tu sais. Répondt Katsuko en s'assyant. Mais, tu es très poli! Ce n'est pas donné à tout le monde...

-Mon père l'exige. Expliqua le jeune brun avec un nouveau soupir.

Bientôt, la cloche sonna et Katsuko se leva. Benjamin la retînt par le bras et ouvrit un sorte de trape, creusée dans le sol. Elle devait être ancienne, à deux battants dont deux anneaux de fers servaient de poignées. Il y faisait extrêmement noir et une odeur de renfermé y régnait. Le bruit des pas des élèves entrant dans le bâtiment, leur parvenait clairement. Benjamin se tourna vers Katsuko et lui sourit gentiment.

-Tu viens? Lui proposa t-il en s'engouffrant dans le passage.

-Et puis quoi encore, pas question de m'attirer des problèmes ! Je ne suis ici que depuis hier! Lui rappela t-elle, bras croisés.

-Viens, je te dis! Dépêche toi, ou on va être en retard.

-Non! Refusa encore Katsuko.

Exaspéré, Benjamin la saisit rapidement par la taille et la souleva du sol, pour la poser à côté de lui, dans le passage et il referma la lourde porte derrière eux.

Je suis ravi de te voir en dehors du contexte code lyoko ,et je peux te dire que je ne suis pas déçu loin de là !! Visiblement ton talent ne se limite pas aux frontière de notre monde virtuel préféré mais tu exelles vraiment dans le domaine de l'écriture !! Comme d'habitude le contexte est bien posé ,toutes les questions que l'on se pose trouvent une réponse et ton français est très bon ! Vraiment je te félicite pour cette nouvelle histoire ! Je suis impatient de lire la suite !!
Encore bravo !!

Quand elle fut à ses côtés, doucement, il la lâcha et au passage sa main droite frôla la cuisse de la jeune fille. Aussitôt, Katsuko ressentit ce même sentiment qui apparaissait, chaque fois qu'un homme la touchait. Elle ne le supportait pas. Elle ne le supportait plus. Ses poings se serrèrent.

-Pardon. S'excusa Benjamin en se passant la main dans les cheveux, l'air gêné. Je ne voulais pas...

-Fais attention! S'écria Katsuko, sentant ce sentiment si particulier disparaître.

-Je ne l'ai pas fait exprès. Je ferai plus attention. Promis.

"C'est pour ton bien que je te le dis, je ne voudrais pas que cela se produise à nouveau..."Pensa la jeune japonaise.

-Tu viens?! Lança Benjamin en s'élançant à travers le dédale de tunnels. Si on se dépêche, on peut arriver en même temps que les autres.

Elle s'élança sans réfléchir à sa suite. Et bien sûr, lorsqu'il s'arrêta brusquement devant une porte, elle lui rentra dedans. Le choc fut si violent, qu'elle se retrouva projetée au sol. Le jeune brun se retourna.

-Est ce que ça va? Lui demanda t-il avec un sourire désolé. Rien de cassé?

-Non, je crois que tout va bien. Le rassura t-elle. Tu m'aides à me relever?

-Bien sûr! Accepta Benjamin en lui tendant sa main droite.

Katsuko saisit sa main dans la sienne et Benjamin la tira avec une telle force qu'elle se retrouva à deux centimètres de son corps. Il lui sourit et lâcha sa main. La jeune japonaise était étonnée. D'où ce garçon tirait-il tant de force...elle se le demandait...

-Excuse moi, je n'aurais pas dû m'arrêter aussi brusquement. C'est de ma faute.

-Evidemment que c'est de la tienne! Répliqua Katsuko en reculant brusquement.

-Bon allé, viens! Dit-il en la tirant par le bras. Tu sembles oublier qu'on a un contrôle de philo aujourd'hui et ce ne serait pas vraiment recommandé d'arriver en retard, alors qu'on a que deux heures pour finir ce test...

-Deux heures...Répéta Katsuko. C'est un gag ou quoi?!

-Pas du tout, et monsieur Simon déteste les retardataires! Dit-il en l'entraînant, toujours en courant dans les couloirs du lycée. Regarde! voilà notre classe! On a de la chance, apparemment, on est pas encore rentré.

Ils arrivèrent juste au moment où Mr. Simon se présentait devant la porte, ordonnant aux élèves de rentrer. Katsuko et Benjamin se placèrent innocemment dans les rangs et pénétrèrent dans la salle avec les autres élèves.
Katsuko s'installa au troisème rang, et Benjamin au quatrième, juste derrière elle. Sachant que leur classe comportait plus de 40 èlèves, chaque salle ressemblait à un amphithéâtre. Mr. Simon ordonna la découverte des sujets. Il y en avait trois: "La mythologie Grec", "Les Etats Unis rivalisent avec le Japon" et "Les marées noires et leurs effets".

-Génial...Marmonna Katsuko en soupirant. Y a pas mieux comme sujet.

Mr.Simon, circulant entre les rangs, s'arrêta à sa table et lui murmura quelques mots. La jeune japonaise répondit négativement, puis à la seconde question du profession par une phrase affirmative. Finalement, Mr. Simon s'éloigna.
Les minutes défilèrent à une vitesse folle. Bizzarement, Katsuko était calme et même rêveuse. Elle sentait des regards lui brûler le dos. Notemment celui de Benjamin qui l'observait depuis le début de l'heure. La jeune japonaise avait déjà remplie quatre fuilles blanches, recto verso et continuait d'écrire frénétiquement. Mais ses pensées se tournaient toutes vers le jeune brun ténébreux et mystérieux que constituait Benjamin. Il était différent. Elle le savait différent. Mais jusqu'à quel point l'était-il...là était la vraie question.
Il était poli et différent de son père. Pourtant, elle ne lui faisait pas confiance.
Soudain, elle se leva et posa son stylo sur son bureau. Lentement, la jeune fille descendit les escaliers et se dirigea vers le bureau du professeur, où elle posa posément la feuille.

-Si vous avez fini mademoiselle Takeï, vous pouvez vous en aller. Votre prochain cours n'aura lieu qu'à 13H45.

-Très bien. Répondit Katsuko en retournant ranger ses affaires.
Arrivée devant son bureau, elle rangea son matériel, sans un bruit.

-Tu as finie? Lui chuchota discrètement Benjamin.

Elle hocha doucement la tête.

-Tiens. Dit-il en glissant une feuille dans son sac.

La jeune fille se redressa, ferma son sac,le mit sur son épaule, prit son classeur et s'en alla. Arrivée dans le couloir, elle sortit la feuille donnée par le jeune brun, de son sac. Puis, en marchant lentement dans le couloir, elle la lut.
"J'ai bientôt fini...je ne trouvais pas d'argument, alors j'ai fait ce dessin. Maintenant, ça va. Je devrais avoir fini dans 5 ou 10 minutes. Attends moi dans le tunnel souterrain que nous avons emprunté pour venir, s'il te plaît.

Benjamin "

-Très bien Benjamin Nicolson...Soupira t-elle en glissant la feuille dans son classeur avant de se diriger vers la porte d'où ils étaient arrivés dans le lycée. Je te donne 10 minutes pour me rejoindre...

5 minutes plus tard, Katsuko se retrouva à nouveau sur le sol. Cette fois, Benjamin n'y avait pas été de main morte. Non, ce n'était pas Benjamin. Ce parfum ne lui appartenait pas et il était bien plus grand. Instinctivement, la jeune fille recula. Un mouchoir imbibé d'un liquide froid fut plaqué contre son nez. Mais bientôt, des pas se firent entendre. La prétendue personne s'éclipsa sans laisser de trace, autre que dans le coeur de la jeune japonaise.
Benjamin la trouva dos au mur, à moitié évanouïe. Il lui tapota la joue.

-Hé Katsuko, est ce que ça va? Murmura t-il.

La jeune japonaise s'écroula carrément dans ses bras, inconsciente. Benjamin réfléchit quelques instants. que faire? Si on le trouvait ici, il serait probablement renvoyé, lui et Katsuko aussi. Jamais elle ne le lui pardonnerait...
Il conclut donc qu'il vallait mieux rester en cet endroit avec elle. Il lui fallait une forte odeur pour la réveiller. Mais laquelle. Il avait bien le rince doigts au citron, de son frère, mais il lui avait promis de lui en rapporter un. Il n'eu d'autre choix que de le sacrifier. Il passa délicatement le mouchoir fortement parfumé, devant le nez de la jeune fille qui fronça les sourcils. Doucement, elle ouvrit les yeux et, réalisant qu'elle se trouvait dans les bras d'un garçon, de presque 16 ans, un homme bientôt, elle se dégagea brusquement et se redressa. Elle tituba avant de s'écrouler à nouveau, à genoux sur le sol.

-Tu es encore un peu faible...Conclut Benjamin avant de l'aider à se relever. Appuie toi à moi. Je vais te ramener chez toi. Qu'est ce qui s'est passé?

Les larmes se mirent à dévaller les joues de la jeune fille. Elles dévalèrent ses joues pour finir par s'égoutter lentement sur le sol, formant une minuscule flaque d'eau sur le sol froid et dur du tunnel.
Le jeune brun lui posa une main compréhensive et amicale sur l'épaule. Main que Katsuko repoussa brutalement. Elle n'osait pas imaginer ce qui ce serait passé si Benjamin n'était pas arrivé.

-C'est de ta faute...Sanglota t-elle en se laissant tomber à genoux.

-Mais...mais...De quoi tu parles? Il t'est arrivé quelque chose?

-Je vous croyais différents...Je te croyais différent...Répondit Katsuko en se relevant. Visiblement, je me suis trompée...

-Dis, tu n'aurais pas reçue un coup sur la tête par hasard? L'interrogea Benjamin en posant sa main sur le front de la jeune fille.

-Ne me touches pas. Répliqua t-elle froidement s'éloignant, tandis qu'une entaille apparaissait sur le poignet du jeune brun. Tiens toi à distance, ça vaut mieux pour toi...

ch'tit nouveau Nombre de messages : 8 Age : 32 Date d'inscription : 14/04/2007

elle est bien cette histoire j'attend la suite avec impatience

Eh ben...qu'est-ce que je l'aime cete fic...ça nous change un brin de CL, mais ton style...je m'en passerais jamais!!!!Katsuko semble perdue, je la comprends....mais ne pourrait-elle pas être un peu moins sur ses gardes?
Bon, j'attends très impatiemment la suite!!!

(Si tu savais ce qui lui était arrivé, tu en ferais une tête comme ça: affraid

lol. De toute façon, tu verras bien assez tôt.)

[color=navy]Benjamin, assis sur le sol, la regarda s'éloigner jusqu'à disparaître. Puis, il remarqua son poignet, endommagé.
Lorsqu'elle arriva chez elle, le premier réflexe de la jeune japonaise fut de se faire couler un bain, comme elle l'avait si souvent fait, quand elle habitait encore avec son père. En y pensant, elle n'en ressentit que plus de répulsion à l'égart de tout être humain de sexe opposé au sien. Doucement, elle s'immergea totalement dans l'eau brûlante.
En en sortant la tête, elle entendit retentir la sonnerie stridente de la porte d'entrée.

-Katsu, tu m'ouvres, s'il te plaît?!

-Chiizu, tu as tes clés, je crois, non? Cria Katsuko de la salle de bain. Alors utilise les!!

-Allé! viens m'ouvrir!! Qu'est ce que tu fabriques?! T'es avec..."quelqu'un", c'est ça?

-Pas du tout! Répondit la jeune japonaise en ouvrant la porte pour accueillir sa petite soeur. Je prenais un bain!

-Un bain...comme quand papa...

-Arrête Chiizu. Ordonna Katsuko en fixant la fillette droit dans les yeux. Déposes ton sac et enlèves tes chaussures.

-Quelque chose ne vas pas? S'inquiéta la petite japonaise en pénétrant dans la maison, avant de poser son sac sur un fauteuil et d'ôter ses chaussures. Est ce que...il s'est passé quelque chose?

-Non, mais j'avais simplement envie d'un bain.

-Dis moi...tu n'as rien fait, hein? A personne...pas vrai?

-Mais arrête Chiizu! Soupira Katsuko exaspérée. J'ai rien fait et il s'est rien passé du tout, ok?! Alors maintenant, ça suffit, on arrête.

-D'accord...mais tu sais, mes profs sont en réunion, donc ma journée est déjà finie!

-C'est super, mais moi, j'ai quand même cours! Répondit la jeune fille en riant.

-Allé Kat, je t'en prie, allons-y maintenant. Supplia Chiizu avec un regard suppliant. Il est que 9H30, on a le temps jusqu'à 14H00.

-Minute petit papillon doré et débordant d'énergie! L'arrêta la jeune japonaise. Je commence à 13H45, moi!

-Oui, mais ça nous laisse quand même plus de 4H00!

-Chiizu! Gronda Katsuko avec un sourire. Tu ne préfères pas y aller ce soir et manger dehors?

-On peut y retourner ce soir aussi! Je ne suis pas contre!

-Chii...Soupira la jeune japonaise en caressant doucement les cheveux de sa petite soeur.

-Allé grande soeur!! Dit la fillett en se jetant dans les bras de sa soeur. Je t'en prie, sois sympa.

-Chiizu, tu...

-Pitié! La coupa la fillette.

-Est ce que je peux...

-Je t'en supplie. Reprit-elle avec un air de chien battu.

Katsuko l'arracha brusquement de son corps, la retenant par les épaules.

-Est ce que je peux en placer une, maintenant?! Dit-elle d'une voix d'abord forte et agacé, se faisant ensuite plus moqueuse. Bien sûr qu'on va y aller!! Tu croyais vraiment que je gacherais 4H00 de shopping avec ma petite soeur adorée?!

-Tu es d'un sadisme...Répondit chiizu, frustrée, le coeur encore battant.

-Allé, de toute façon, "elle" ne rentre pas avant deux ou trois jours. On va se commander une belle pizza demain soir et...si tu veux, tu peux inviter deux de tes amies à dormir à la maison.

-Tu es sérieuse?! C'est pas une blague?!

-Non, promis, je suis on ne peut plus sérieuse. Affirma Katsuko avec un sourire.

Chiizu, pour toute réponse, lâcha sa soeur et alla s'asseoir sur le sofa, à côté de son sac, l'air préoccupée. Le regard dans le vide, les bras croisés, la tête penchée en arrière. Sans un mot, Katsuko rangea correctement les chaussures de sa petite soeur et se dirigea vers la cuisine. Quelques minutes plus tard, elle posa un plateau sur la table basse du salon, devant la fillette qui n'avait pas bougée.

-Chiizu, quelque chose ne va pas?

-Katsu ?

-Oui?

-Est ce que c'est mal? Dit soudain Chiizu en se tournant vers sa soeur.

-De quoi est ce que tu parles? Qu'as-tu fait de mal? Lui demanda la jeune japonaise.

-Est ce que c'est mal, d'appeler Motoko "maman", alors que ce n'est pas notre mère biologique? Insista la fillette, indécise.

-Qu'est ce que tu ressens pour elle? Tu la considères vraiment comme ta mère?

-Non, mais elle est avec nous depuis que j'ai 6 ans et...c'est que...

-Elle a pris sa place, à tes yeux, c'est ça? Soupira Katsuko en s'appuyant elle aussi, sur le fauteuil.

-Pourquoi est ce que tu l'apelles Motoko, toi? Tu pourrais l'appeler "maman", non?

-Ecoute Chiizu, maman, on l'a toujours aimée et pour moi, le faît qu'elle soit morte ne change rien au fait que je n'ai qu'une seule mère. Répliqua sèchement Katsuko. ET CE N'EST CERTAINEMENT PAS MOTOKO!! Maintenant, tu n'as pas mangée ce matin. Alors prends ton petit déjeuné pendant que je vais me changer, et on y va.

La porte de la chambre de la jeune jponaise claqua brutalement, faisant sursauter Chiizu qui lâcha son bol de céréales, tachant son uniforme d'une belle tache de chocolat. La fillette se leva, un peu décontenancée et se tourna vers les escaliers.

-Non mais qu'elle soeur...KATSUUUUUUUUUUU!!!!!! Hurla t-elle de toutes ses forces. TU M'AS FAIT SALIR MON UNIFORME!!!

-ça se lave!! Répliqua la jeune japonaise du premier étage. De toute façon, à toi toute seule t'es déjà une belle, grosse et magnifique tâche, alors une de plus ou de moins...

-T'ES QU'UNE LANGUE DE VIPERE!!!! Hurla Chiizu à sa soeur.

Katsuko dévala les escaliers et se jeta sur sa soeur, à moitié habillée. Elle retira son bandana, lui emmêla les cheveux, lui retira ses chaussettes et la chatouilla. Chiizu se tortilla de rire, se débattant de toutes ses forces.
Durant la demie heure qui suivit, la maison résonna de cris féminins. Finalement, vers 10H20, les jeunes Takeï finirent par quitter la maison familiale et allèrent faire un tour en ville. Elles passèrent devant un premier magasin, spécialisé en chaussures diverses. Aussitôt, elles échangèrent un regard complice avant de foncer dans le magasin. Elles les essayèrent toutes, les unes après les autres.

-Je veux celles-là!! Déclara Chiizu en choisissant un paire de basket montantes.

-Mais tu plaisantes! Elles sont bien mieux les miennes!! Répondit Katsuko en désignant celles qu'elle choisit. Elles sont magnifiques!!!

-Katsu...C'est les mêmes, tu sais... Observa la fillette avec un sourire.

-Oh non!! Tu vas pas recommencer!!! Pas question que tu prennes les mêmes choses que moi!!

-Je prend les mêmes, mais en rose, d'accord ?

-Bon...c'est d'accord pour cette fois, mais si tu prends les mêmes vêtement que moi...

-D'accord, d'accord!!! Soupira Chiizu en récupérant le tiquet de caisse avant d'attraper sa soeur par la main. Tu viens?! En a encore plein de boutiques à dévaliser!!

Quelques heures après, elles s'écroulèrent sur un banc, dans un parc. A leur pieds, une vingtaine de paquets. Chiizu semblait satisfaite tout comme sa soeur qui était aux anges. Leurs visages rayonnaient de bonne humeur.

-Bon, il est 13H00, on fait quoi? Soupira Katsuko en s'étirant.

-On a encore le temps d'aller dans des magasins high tech, non?

-Pourquoi faire?

-Il nous faudrait de nouveaux portables...Ce serait très sympa, non?

-Pourquoi pas...ça te dirait un cadeau en prime? Proposa la jeune japonaise en se levant.

-Un cadeau?

-Oui, un cadeau pour mon petit papillon doré et débordant d'énergie, que j'adore! Ironisa Katsuko en ébouriffant les longs cheveux noirs de sa petite soeur.

-Et ce sera quoi?

-A toi de choisir.

-Peu importe le prix?

-Peux importe le prix. Affirma la jeune fille avec un sourire.

Quelques minutes plus tard, les deux jeunes filles étaient de retour chez elle. Katsuko prépara un rapide déjeuné et après avoir fait la vaisselle, elle prit une douche, enfila son uniforme, et refit son sac pour l'après midi. Puis, elle descendit au salon avec sa soeur, qui, instalée sur le canapé dégustait une glace à la fraise. La jeune japonaise s'assit à côté de la fillette et enfila ses chaussettes, puis ses chaussures.

-Dis Katsu, t'as pas mangée tout à l'heure...

-Non, j'ai pas vraiment le temps pour ça. Répondit la jeune fille en souriant. Et j'ai pas faim, non plus!

-Tu sais que je n'aime pas quand tu ne déjeunes pas ! Gronda Chiizu en dévisageant sévèrement sa grande soeur.

-Tu sais que je n'aime pas que tu me fasses la moral! Répliqua Katsuko sur le même ton.

-D'accord...d'accord...

-Tu aimes la fraise, toi? Interrogea la jeune fille en désignant la glace que Chiizu tenait à la main.

-Ben...oui! Répondit la fillette. T'en veux ?

-Volontier! Ironisa Katsuko en riant. Mon Dieu...Mais c'est..c'est...magnifique!! Et attrocement bon!!

-Je sais!

-Allé petite soeur, je m'en vais! Annonça la jeune fille en se levant. Sois sage, pas de bêtises et...ne fais pas brûler la maison en mon absence!

- Katsu!! ça fait des mois que tu me bassines avec ça!! Répliqua Chiizu. Arrête!!

-A ce soir Chii!!! Dit la concernée en claquant la porte.

Quelques secondes après, la porte s'ouvrit à nouveau pour laisser passer la jeune japonaise. Elle revînt dans le salon, sous le regard médusé de Chiizu et lui piqua sa glace avec un sourire.

-Tu permets que je te l'empruntes ? Demanda t-elle en riant. Je me disais bien que j'avais oublié quelque chose!

-Oui, bien sûr, prends la. Il y en a sûrement encore dans le congélateur...

-A ce soir!!

Cette fois, la porte claqua pour de bon et ne se rouvrit pas.

[color:1e60=navy:1e60]-Ah ma grande soeur...une vraie furie! Soupira Chiizu, au comble du désespoir.

Désolé pour le retard du commentaire mais j'avaispas vu qu'il y avait une nouvelle suite ^^ En tout cas c'est topujurs très bien on découvre plus en profondeur les personnages ! COntinu comme cela c'est très bien écris !

Elles se disputaient souvent, mais Chiizu et Katsuko Takeï s'adoraient. Elles se chamaillaient, se taquinaient, 24h/24h ! C'était comme ça tous les jours! Week end y compris! Partageant une complicité sans limites, elles allaient mêmes jusqu'à dormir ensembles lorsque la plus jeune faisait un cauchemar.

Mais ce n'était que maintenant que Katcuko redevenait souriante. Il y avait un an à peine, elle ne souriait jamais, refusait tout contact avec l'extérieur et ne supportait aucune main masculine. Aussi avait-elle repoussé son oncle lorsqu'il l'avait salué du baiser sur la joue.
Chiizu se mit à réfléchir. Comment sa soeur avait-elle pu endurer tout ça...elle se le demandait...de plus, Elle avait essayé d'en parler à son grand-père paternel, une fois et avait bénéficiée d'une giffle.
Tous les jours, leur père la menaçait de mort. Il lui promettait les pires punitions. Bien sûr, Katsuko s'était montrée forte face à tout ça et un jour, avait finie par se rebeller. Elle avait fuguée, se réfugiant ainsi chez une amie de leur défunte mère. Là, tout était allé très vite. La jeune fille avait tout raconté, une enquête avait été ouverte, des accusations portées contre le père et finalement, des découvertes faîtes, et finalement, Hitoshi Takeï avait écoppé de l'emprisonnement à perpétuité pour le meurtre de sa femme, Emiko Eri Chyo, abus sexuel sur sa fille aînée, Katsuko Segawa Chyo Takeï et attouchements sur la plus petite, Chiizu Nishi Chyo Takeï.
Après une longue bataille, les deux filles avaient été confiées à leur belle mère Motoko Maera Takeï.
Dans le passé, Chiizu et sa soeur avaient étées solidaires pour se défendre contre leur père, bien que ce soit l'aînée qui en ai fait les frais. Cette histoire ayant débutée quand Katsuko était à peine agée de 6 ans, elle s'était poursuivie jusqu'à ses 14 ans. A l'époque, leur mère était encore là. Celle-ci, ayant étée mise au courant des agissement de son mari par ses filles avait décidé de porter plainte. Mais le lendemain de cette décision, elle avait mystérieusement perdue la vie dans un accident de voiture. Chiizu avait alors, tout juste 3 ans.
Le mari avait donc pu continuer ses agissements dans la plus grande discrétion et sans gêne, menaçant les fillettes de mort, si elles disaient ne serait-ce qu'un mot à ce sujet. Il avait commencé par la plus grande, Katsuko, allant un peu plus loin chaque fois. Les années passèrent et lorsque Chiizu eut 6 ans, elle conmmença elle aussi à subir les sévices de son père. Ce manège dura encore deux ans et un jour, les filles refusèrent d'obéir aux ordres donnés par leur père.
Dans l'ancienne chambre de leur mère, recroquevillées en position foetale, elles se cachèrent. Cette nuit-là, leur père entra dans une telle fureur que les enfants n'osèrent pas bouger. Trois nuits durant, elle restèrent cachés, mais Hitoshi les trouva et leur fit payer bien cher leur surcis de 3 jours. Encore, les années passèrent et le père décida de changer de pays, ses voisins ayant quelques soupçons sur les traitement qu'il réservait à ses filles.
Un jour, Motoko fit son entrée. Chiizu avait alors 8 1/2 ans et Katsuko 11 1/2 ans. Souvent absente, elle ne se rendit pas compte de ce qui se passait sous son propre toît. Mais suite à la fugue des deux petites, se réfugiant chez une amie française de leur mère à 12 km de leur maison, une enquête fut ouverte et les autorités découvrirent que le père avait en faît tué sa femme, la réduisant ainsi au silence. Des analyses furent faites et on s'aperçut que Katsuko avait été victime d'abus sexuel de la part de son père et elle témoigna contre lui, expliquant par la même occasion ses attouchements sur Chiizu.
Le procès fut clos, un an après son ouverture.
Au retour de Katsuko, elles dinèrent au restaurant et rentrèrent assez tard.

-Allé Chiizu, mets toi vite au lit, sans quoi le réveil demain, ça va pas être la joie pour toi demain...

-Oui mais j'ai même pas commencé mes devoirs. Avoua la fillette avec un sourire malicieux.

-Chii!! Tu avais ton après-midi de libre, je te rappel!! Qu'est ce que tu as fait pour ne pas avoir le temps de faire tes devoirs?!

-Tu vas peut-être me faire croire que les tiens sont fait ?! Répliqua la concernée, boudeuse.

-Non, mais...

-Hé bien, je suis l'exemple que tu me donnes!

-Oui, mais moi j'ai des priorités autres que le lycée! Rappela Katsuko en soupirant.

-Ah? Et lesquelles? Demanda Chiizu sur un ton de défi.

-M'occuper de toi, de Kaori qui revient demain, du ménage, des courses et j'en passe! Tu serais capable d'assumer tout ça, toute seule, toi?

-Non...Avoua la fillette, penaude. Mais je peux t'aider! Avec le retour de Kaori, tu risques de ne pas beaucoup dormir...

-En revanche, toi tu as besoin de 8 bonnes heures de sommeil. Lui fit remarquer Katsuko en se dirigeant vers le cartable de sa soeur, pour y prendre son agenda. Tu en as quand même beaucoup pour demain, de devoirs... Maths...Espagnol...Anglais...SVT...selon toi, qu'est ce qui te posera plus de difficulté?

-Le devoir maison de Maths. Répondit Chiizu en s'étirant. Je déteste ça!!

-Tu y mettras combien de temps?

-45 minutes, je pense.

-Bon...Couches toi! Ordonna Katsuko en remontant les couvertures de sa petite soeur. Demain, je vais te réveiller assez tôt. Vers...4H30...ça devrait aller.

-D'accord, mais toi, tu vas te coucher aussi ?

-Non, je vais commencer par finir mes devoirs, ensuite, je vais préparer ma chambre pour accueillir Kaori. Expliqua la jeune japonaise en regardant par la fenêtre, évasive. De toute façon, j'ai encore ses vêtements à ranger et le planning à faire. Tu pourras le consulter demain. ça nous évitera d'être débordées. Mais il faudra le respecter! N'est ce pas Chiizu...?

-Heu..oui! Bien sûr! Répondit la fillette avec un air gêné.

Pour une fois je ne suis pas à la bourre dans l'écriture des commentaires ça se fête ! Pour en revenir à ton histoire tu nous offres une suite qui permet d'oter les doutes sur les faits s'étant dérouler avant le début de l'histoire .... (je relis et oui ce que je viens d'écrire à un sens ) même si cette dernière n'avance pas à proprement parlée ... (oulà ça risque d'être dur à comprendre ma formulation ) . bref je voulais te dire que ta suite est vraiement géniale !
Tu as d'autant plus de mérite que tu fais plusieurs fics à la fois ! Encore bravo!!

-D'ailleurs, je me demande toujours où est passé le dernier...Tu ne le sais toujours pas...n'est ce pas petit papillon...?

-Heu...non! Promit Chiizu avec un sourire gêné.

-T'en es sûre...? Ironisa Katsuko avec un sourire machiavélique en se penchant légèrement sur sa petite soeur.

-Je te jure que non!! Assura la fillette de plus en plus mal à l'aise.

-Très bien...Répondit la jeune fille en embrassant Chiizu sur le front. Maintenant, tu dors...et pas de discussion SMS ou je te prends ton portable.

-Bonne nuit Kats!

-Bonne nuit mon petit papillon doré et débordant d'énergie! Lança doucement Katsuko avant d'éteindre la lumière et de fermer la porte de la chambre.

Dans sa propre chambre, Katsu termina son devoir de philosophie et feuilleta son livre de Chimie. Puis, elle boucla courageusement son exercice de Maths et celui de Français avant de bâiller pour la première fois.
Ensuite, elle se leva et rangea proprement les vêtements pliés de Kaori dans la quatrième chambre de la maison, voisine de la sienne par la droite. Ensuite, elle emmena le berceau de l'enfant dans sa chambre.
Cela faisait à peine 6 mois que leur père était vraiment en prison et 2 semaines qu'elles habitaient en France. Elles étaient arrivées 1 semaine après la rentrée générale. Motoko, qui était enceinte de 3 mois lorsque leur père était vraiment allé en prison, avait accouché d'un magnifique petit garçon, Kaori. Katsu avait eu le privilège de choisir le prénom du nourisson, Motoko espérant ainsi se valoriser à ses yeux et voir leurs relations s'améliorer. Mais ça n'avait pas marché. La jeune fille faisait toujours preuve de la même indifférence à son égard. Ensuite, lorsqu'elles partirent en France, l'enfant encore trop fragile pour un tel voyage du attendre d'avoir 1 semaine et demi.
Il ferait le trajet avec la mère de Motoko qui l'avait gardé avec elle. Cette dernière avit été claire. Elle ne serait pas souvent présente à cause de son travail et laissait à l'aînée des deux filles, le soin de s'occuper de Kaori en son absence.
Katsuko avait déjà tout organisé. Elle avait choi au garçon une crèche, accueillant les enfants dès 5H30 du matin, jusqu'à 18H00. Elle avait dû chercher longtemps, mais avait finie par trouver la perle rare.
Le personnel était qualifié, l'endroit très grand et propre et pas trop loin de chez eux.
Ce qui signifiait que dès 5H00, elle devrait se préparer, faire le ptit déjeuner de Chiizu, attendre qu'il se réveille, lui donner le biberon, le baigner, l'habiller, glisser une tétine de rechange dans le sac du bébé et partir avec lui en taxi, le déposer à la garderie et ensuite, aller directement en cours, essayant de déposer Chiizu au passage et ça du Lundi au Samedi, sauf le Mercredi après midi et le Jeudi où elle le récupérerait à 11H30.
A cause du décalage horaire, Kaori arriverait à 3H30 du matin avec sa grand mère qui ferait le voyage en sens inverse une demie heure après pour retourner au Japon. Ors, il était déjà 00H30. Katsuko alla se coucher dans le salon, sur le sofa et s'endormit aussitôt.
Au bout de 3H00 de profond sommeil, elle fut tirée de son lit de fortune par la sonnette d'entrée. Kaori était là.
Doucement, elle ouvrit la porte et fit face à Shinuye la mère Motoko. Celle ci portait une longue robe bleue marine pardessus une autre grise. Ses cheveux gris étaient relevés en beaux chignon et son visage ridé la vieillissait.
Dans ses bras, Kaori endormi.
Jetant un coup d'oeil au premier, s'assurant ainsi du sommeil de Chiizu, puis salua sa "grand-mère" en s'inclinant respectueusement.

-ｨﾍ､ﾌc. (-Bonjour "grand-mère". Chuchota Katsuko)

-ｨﾍ､Katsuko.ﾍﾌrKaori ﾌMotoko ﾌC[ﾅｬBﾈｽｪt｢ﾄ｢ｾyﾑl ﾖﾌｻﾉ､ｾB
(-Bonjour Katsuko. Je tiens dans mes bras Kaori, fils de Motoko. Prends le avec toi et emmène le à l'intérieur)

-ﾍ｢cB(Oui, "grand mère". Répondit respectueusement la jeune japonaise en s'inclinant à nouveau, avant de prendre l'enfant dans ses bras.)

Quelques minutes plus tard, le bébé était dans son berceau au premier étage, tandis que Katsuko rangeait les autres vêtements et les biberons se trouvant dans le sac bleu de l'enfant.
Enfin, vers 3H30, elle s'écroula de fatigue sur son lit et dormit jusqu'à 4H15. A cette heure, elle se leva sans faire de bruits. Kaori dormait toujours à point fermé. La jeune japonaise le regarda. C'était un minuscule bébé de moins de deux semaines, aux fins cheveux noirs et lisses. Ils n'étaient pas très longs, mais c'était encore un bébé. Qui sait ce qu'il en adviendrait dans quelques années. Il avait aussi de grands yeux d'un noir brillant.

-Chiizu...Chiizu!...Réveilles toi Chii!

-Katsu...je dors...laisse moi tranquille. Marmonna la fillette en se retournant dans son lit.

-Quelle enfant...Grogna la jeune japonaise, les poings sur les hanches, indignée. Chiizu, réveilles toi.

-Mais je dors!

-Soit tu te lèves, soit je te mouille ton lit. Répliqua Katsuko d'un ton autoritaire. Allé, dépêche toi, vas faire tes devoirs !

-J'y vais...j'y vais...j'y vais...Marmonna t-elle en se rendormant.

-Mais c'est pas vrai! Soupira sa soeur, désespérée en sortant la fillette de son lit. Tu y vas TOUT DE SUITE!! Pas, dans deux heures!

Elle installa sa soeur sur son fauteuil, devant son bureau et lui mit la feuille de Maths devant les yeux, une feuille blanche sous la main, et un stylo plume bleu dans la main gauche. La fillette, encore endormie, se frotta les yeux et commença son devoir.
A plusieurs reprises, Katsuko du la secouer pour l'empêcher de se rendormir. Agacée, cette dernière la traîna dans la salle de bain, fit couler un bain d'eau froide, puis elle prit sa soeur dans ses bras, et la lacha dans la baignoire. Celle-ci poussa un cri aussi aigu et perçant.

-ça y est, t'es réveillée?! Soupira la jeune japonaise, satisfaite du résultat de son acte. C'est pas trop tôt!

-T'es une vraie peste! Gronda Chiizu en sortant de la baignoire, dégoulinante d'eau. Mon pyjama est complètement trempé à cause de toi!

-Tu n'avais qu'à te réveiller! Répondit Katsu en riant. Allé, prends un bain, change toi et fais tes devoirs. Il est déjà 4H35.

Quelques secondes après, des cris déchirèrent la maison. Kaori était réveillé. Katsuko lui donna son biberon, mais l'enfant continua à pleurer, sans pouvoir s'arrêter. Se tordant de douleur dans ses bras. Elle soupira doucement. Quand un bébé avait des coliques, ce n'était jamais la joie...

-Allé Kaori, calme toi...Murmura t-elle en le berçant.

Une demie heure plus tard, les cris de l'enfant n'avaient pas cessés.

-Je t'en supplie, dors. Allé, fais dodo Cola mon petit frère, fais dodo, t'auras du gâteau...je connais pas la suite, mais c'est pas grave, je vais improviser. Si tu fais dodo, heu...t'auras du choco...mais si tu continues à pleurer comme ça, ça va pas le faire pour moi...heu...j'ai cours aujourd'hui, allé je t'en supplie, dors mon petit...

Enfin, après une demie heure de plus, de combat avec Kaori, il s'endormit et Katsuko pu aller prendre son bain. Au moindre bruits, elle priait afin que l'enfant ne se réveille pas avant 6H00. Lorsqu'elle fut prête, Katsu alla voir sa petite soeur qui venait de finir ses devoirs. Elle enfilait son uniforme.

-N'oublie pas ton ruban sur la table! Lui rappella t-elle.

-J'oublierai pas!

-Bon, on ne va pas tarder à s'en aller. Dans une demie heure. Soupira Katsuko en se laissant tomber sur le lit de sa soeur.

-Tu es fatiguée, Katsu? Demanda doucement Chiizu en posant sa tête sur le ventre de sa grande soeur.

-Un peu, mais ça va. Répondit la jeune fille en lui caressant tendrement les cheveux. De toute façon, le taxi sera...là...dans une ...demie...

-Heu...Kats? Fit la petite japonaise en se redressant. Tu dors?

Elle découvrit sa soeur, endormie. Elle devait sûrement être exténuée. Cela ne lui arrivait jamais de s'assoupir au milieu d'une phrase. Chiizu la dévisagea avec une moue amusée, un léger sourire moqueur sur les lèvres.

-ｿﾁﾆｼｧｵｽ}EX!! (Hey la souris, debout!!! Lui cria Chiizu.)

Aussitôt, Katsuko ouvrit les yeux. Elle baîlla silencieusement et resta allongée avec sa soeur à contempler le plafond tout en discutant.

-Et qu'est ce qui s'est passé? Demanda Chiizu curieuse.

-Je sais pas, je me suis sentie...faible...et j'ai dû m'écrouler sur le sol.

Quelques secondes plus tard, un puissant klaxon retentit et juste un millième de secondes après, des cris se firent entendre.
Katsuko et Chiizu échangèrent un regard, horrifiées. L'aînée des deux filles fut la première à réagir. Elle s'élança à travers le couloir menant à la chambre de Kaori. Celui-ci était bel et bien réveillé, et rouge d'avoir déjà poussé tant de cris.
Dans le salon, Chiizu modissait le chauffeur du taxi à voix basse, tout en faisant les cent pas.

-ﾈﾆｩﾒｩ! ｵｩｵﾈﾆｩﾒ! (Quel crétin...mais quel crétin...!)

-Chiizu, on y va! Lança hâtivement Katsuko en ouvrant la porte. Tu peux me prendre le sac de Kao s'il te plaît ? Il est juste à l'entrée.

-Ok! Répondit la fillette.

Quelques minutes plus tard, Chiizu arrivait au collège et une dizaine de minutes après, Katsuko pénétrait dans le lycée encore vide.
Il était encore tôt. A peine 6H25.
Un petit vent frais emportait les dernières feuilles sur le sol et le ciel était encore couvert. Une journée pluvieuse s'annonçait. Cependant, malgré le premier cours à 7H00, la jeune fille était impatiente d'en être au dernier. Pour pouvoir aller chercher Kaori et pendant qu'il dormirait, faire une petite sieste. Elle en mourrait d'envie.
Une feuille craqua et la jeune japonaise sursauta, puis elle se retourna. Benjamin se tenait dos à elle, vêtu d'un t-shirt blanc et d'un pantalon noir. Elle ne lui accorda pas un regard et se retourna, replongeant dans son manuel de Français.
En un temps records et regorgeant de silence, il fut à ses côtés. La jeune fille fronça les sourcils, mais ne le regarda pas pour autant.

-Tu fais autant de bruit qu'un éléphant dans un champ de mine. Lança t-elle soudain, sur un ton dédaigneux. Si tu espères me surprendre de la sorte, ce n'est pas en t'y prenant aussi maladroitement que tu y arriveras...

-Tu...Tu m'as entendue arriver?! S'étonna le jeune brun en fronçant les sourcils. Tu as perçu mon mouvement ?!

-Evidemment! Qu'est ce que tu croyais...?!

-Pourquoi est ce que tu me fuis, Katsuko? Demanda Benjamin en soupirant.

-Je n'ai jamais fuis personne. Rétorqua la jeune fille. Et ça ne va pas commencer aujourd'hui.

La cloche sonna.
Le lendemain Katsuko s'amusait avec Chiizu. Elle avait laissé Kaori à la garderie qui organisait une petite fête d'anniversaire pour l'un des bébés, et tous les enfants y avaient été conviés. Elle ne devait le récupérer que vers 19H00.
Les deux jeunes filles étaient en maillot et s'arrosaient d'eau glacé. Basiquement, c'était Chiizu qui avait provoqué sa soeur en venant l'arroser, armée d'un pistolet à eau, alors qu'elle lisait, tranquillement sur son lit. La fillette avait débarquée, avec son maillot deux pièces bleu et avait trempée le lit de sa soeur, ainsi que les mur et avait même faillis griller son ordinateur portable. Katsuko l'avait rangé bien à l'abri, dans un tiroir hermétique et avait, elle aussi enfilée son maillot et, armé du même pistolet que Chiizu, était partie à la recherche de sa soeur.
Ensuite, elles s'étaient mises à se poursuivre dans toute la maison, criant et se tirant dessus. Trouvant que le jeu manquait de piment, Katsuko avait ajoutée de l'eau glacée dans son pistolet, et Chiizu l'avait imité, pour que le comat soit égal. Régulièrement, les jeunes filles ajoutaient des glaçons à l'eau de façon à ce qu'elle reste extrêmement fraîche. Tellement, qu'elle brûlait en entrant en contact avec la peau. Chaque jet d'eau se voyait accompagné d'un cri d'effroi et d'étonnement. Elles en avaient même des frissons.
Lorsque la sonnerie de la porte d'entrée retentit, les filles échangèrent un regard supris, et incertain.

-Tiens, "elle" rentre bien en avance...Observa Katsuko en parlant de Motoko.

Chiizu haussa les épaules et la bataille reprit de plus belle.

-C'est ouvert maman!! Cria Chiizu avant de se mettre à couvert avec sa soeur.

Les deux Takeï avaient prévues de piéger leur belle-mère et de l'arroser jusqu'à ce qu'elle en soit trempée et gelée. Un léger cliquetis se ft entendre, suivi d'un grincement. La porte venait de s'ouvrir. Trois secondes après, les filles abandonnèrent leur cachette et attaquèrent, ce qui était sensé être Motoko. Au lieu de ça, elles se retrouvèrent devant un jeune garçon, brun. Au yeux d'un marron très clair. On était Mercredi...
Aussitôt, en hurlant de surprise et de peur, Katsuko et Chiizu lachèrent leurs fusils et grimpèrent les escaliers au pas de course. Elles se réfugièrent dans la chambre de l'aînée qui se laissa tomber sur son lit, le visage couvert par les mains.

-Oh non...Je l'avais complètement oublié celui-là...Gémit-elle au bord des larmes.

BOn j'avoue ,j'ai lu ta suite mais je n'ai pas poster de commentaire tout de suite mais je me rattrappe ! Encore une fois c'est très bien structuré et écrit , l'histoire et toutjours très prenante ! Je me suis un peu emmelé les pnceaux dans les différent personnage à un moment à cause des prénoms en japonais et des surnom ( ben oui Katsuko c'est plus dur à retenir que robert ^^) mais cela ne venais que d'un manques de concentration de ma part §
COntinue comme cela je suis un fan inconditionne l !!!!

-Tu le connais?! S'étonna Chiizu avec un regard malicieux. C'est ton petit ami ?

-Non, c'est...

-Tu es amoureuse?! Avoue que tu craques pour lui, hein ?! Plaisanta la fillette en riant, avant de s'appuyer sur les genoux de sa soeur. Je suis émue...tu grandis si vite...

-Arrêtes ton délire Chii! Répondit Katsuko en riant avant de chatouiller la fillette qui s'écroula sur le lit, à son tour, pliée de rire. On ferait mieux de s'habiller.

-Quand je pense qu'il t'a vu avec CE maillot ! Ironisa Chiizu en désignant le vêtement.

-Et toi alors, regardes un peu le tien!! Rétorqua la jeune japonaise, boudeuse.

-N'empêche le tien est bien plus provoquant!

-Peut-être, mais on est à la maison, je te signale! Et puis, j'étais pas sensée savoir que Benjamin allait se pointer ! S'impatienta Katsuko en se levant.

-Heureusement qu'on était à la maison!!! Tu imagines, si on va à la plage avec ces maillots...On va se faire courser par les garçons!!! Plaisanta Chiizu en se levant à son tour.

-Tu plaisantes?! Moi, je vais me faire courser !

-Oh oui, bien sûr, de toute façon, tu adores qu'on te dise que t'es jolie, hein ?! Vantarde!

-Enfin quoi, je ne peux tout de même pas cacher mon charme! Et puis de toute façon, je ne fais rien pour attirer les garçons, moi! soupira Katsuko en s'accoudant à la fenêtre. Tu me connais, je ne les supporte pas...

-Oui, je sais que ce point te fragilise...Murmura Chiizu en prenant doucement la main de sa soeur. Mais tu ne pouvais pas toujours agir comme ça...ça devenait dangereux...

-Pourtant, c'était tout ce qu'ils méritaient...Gronda la jeune fille en se crispant un peu plus sur la main de sa petite soeur.

-Oui, mais tu sais, papa...

-Arrête Chii. Ordonna Katsuko en se retournant. Le même sort l'attendait...

-Si je ne t'en avais pas empêchée...La coupa la fillette en lâchant brusquement sa soeur. Je n'avais pas le choix, Kats. ça devenait trop dangereux et pour toi, et pour moi.

-Et c'est pour ça que tu t'es interposée à ma décision ?! Répliqua sèchement la jeune fille en fiaxant Chiizu droit dans les yeux. C'est pour ça que tu l'as protégé ?!

-Kats...Je ne voulais pas...

-De toute façon, qu'est ce que ça pouvait te faire que je souffre ou pas...Tu avais tout ce que tu voulais...en échange de...mais tu avais tout de même tout ce que tu désirais...et jamais il ne t'a...

-Katsu, je ne pouvais pas te laisser faire ça...Répéta Chiizu en baissant la tête.

-MAIS EST CE QUE TU TE RENDS COMPTE DE CE QUE TU AS FAIT CHIIZU?! Hurla Katsuko en attrapant sa soeur par les épaules. J'AURAIS PU TE TUER! TU ENTENDS?! J'AURAIS PU TE TUER ?!

-Je sais...

-Chii, s'il te plaît, tu es ma petite soeur, et...je t'aime beaucoup. Dit doucement la jeune fille, le regard toujours plongé dans celui de la fillette. Je tiens plus à toi qu'à ma propre vie, tu comprends? Ne te mets pas en danger, s'il te plaît...Ne refais plus jamais ce que tu as fais ce jour là.

-Mais Katsu...Murmura Chiizu tandis que sa soeur la prenait dans ses bras.

-Chut...chuchota t-elle en lui caressant doucement les cheveux. Ne te mets plus en danger... Ne cherche pas à me défier comme tu l'as fait...

-Katsuko, tu pleures ?

-Ecoute bien ce que je vais te dire, Chiizu. Répondit Katsuko. Je ne veux plus, que tu t'interposes à mes mes décisions. Jamais plus.

-Pourquoi...Je ne peux pas te laisser f...

-ça pourrait être dangereux. La coupa la jeune japonaise.Si moi, je suis en danger, ne te mets pas toi, en danger à ton tour. Je ne veux plus que tu fasses ce genre de chose, tu entends? Ne me défie plus comme ça et surtout, ne cherche pas à m'arrêter.

-Tu te rends compte, toi, de ce que tu allais faire, si je ne m'étais pas interposée ?! Tu allais...Tu allais...

-Je sais, mais en faisant ça, tu as pris le risque de te faire tuer...par ta propre soeur qui plus est. Je ne l'aurais pas supporté...

-Ecoute Kats, je sais que...

-Non, tu ne sais pas. La coupa brutalement la jeune fille en la lâchant soudainement. Je suis ton aînée et tu me dois le respect. Ne me désobéis pas. Rapelle toi ce que maman a dis...et maintenant, va te changer avant que tu n'attrapes froid.

-Mais quelle plaie...Marmonna l'enfant en sortant de la chambre.

En prime, elle reçut un oreiller dans le dos. Elle se retourna.

-Hé!! Cria t-elle.

-J'ai entendue! Se contenta de répondre Katsuko d'un ton moqueur.

-Tu me le paieras!

-C'est quand tu veux! Ironisa la jeune japonaise avant de rire.

Quelques minutes plus tard, accompagnée de Chiizu, Katsuko descendit au salon, où attendait Benjamin, à la porte. Les deux jeunes filles échangèrent un regard incrédule. Il était là, avec son sac à dos noir. Il portait un pantalon bleu marine et un t-shirt rouge. Ses cheveux, ondulaient en mêches rebelles sur son front.
Derrière lui, attendait un homme tout de noir vêtu avec un oreillette à l'oreille. Benjamin, très patient ne bougea pas. Quand à l'armoire à glace derrière lui, elle n'émit pas le moindre son. Le vent souffla, balayant les cheveux bruns du jeune garçon.

-T'es qui, toi? Demanda la fillette, d'un ton sec, les mains sur les hanches.

-Je me présente, Benjamin Nicolson. Répondit-il avec un sourire aimable. Je suis un ami de ta soeur.

-Qu'est ce que tu fais là ? Enchaîna Katsuko avec un regard froid.

-C'est bien toi qui m'a invité à venir réviser, non?

-Oui, mais c'était avant que...Répliqua la jeune fille, soudainement gênée, avant de jeter un regard coulissant à sa soeur.

-Avant que quoi? Demanda Chiizu, sourcils froncés. Qu'est ce qui s'est passé?

-Rien du tout!! Mentit Katsuko avec un sourire gâné. Laisse tomber. Entre Benjamin.

-Juste quelques secondes. Réclama celui-ci. Oui Paul, ça ira, je rentrerai à pieds. A ce soir.

Quelques minutes après, Benjamin et Katsuko étaient dans la chambre de la jeune fille. Le jeune homme occupait le bureau et la jeune japonaise était assise à côté de lui, sur un fauteuil, occupant l'autre partie du bureau. Soudain, Benjamin cessa d'écrire et fixa sa feuille, puis il tourna la tête vers son amie, qui travaillait toujours.

-Pardon. Murmura t-il.

La jeune japonaise ne le capta pas et continua à travailler. Elle se montrait très froide avec lui depuis l'accident du tunnel. Benjamin soupira. Doucement, il prit le stylo de ses mains, puis prit son menton et lui fit pivoter la tête de façon à ce qu'il la regarde droit dans les yeux.

-Je te demande pardon Katsuko. Répéta t-il doucement. Pardon pour tout ce qui s'est passé dans le tunnel. Si j'étais arrivé plus tôt...

Elle fut saisit d'un frisson de dégoût, elle repoussa la main du jeune brun de façon assez brutale et aussitôt, du sang dégoulina de sa joue. Machinalement, Benjamin porta la main à l'endroit où il s'était entaillé. Il ne voyait ni quand, ni comment il avait fait ça. Non, c'était impossible, ça ne semblait pas venir de lui...
A ce moment précis, Chiizu pénétra dans la chambre. Tout de suite, elle remarqua l'entaille à la joue du jeune garçon. Elle jeta un regard noir à Katsuko qui le lui rendit. Elle la prit par la main et l'emmena dans sa chambre.

-JE PEUX SAVOIR A QUOI TU JOUES ?! Cria t-elle.

-C'est un réflexe, c'est incontrôlable, par moment. Se défendit la jeune japonaise.

-Qu'est ce qu'il a fait? Il t'a touché, fait quelque chose de mal?

-Non...Soupira le jeune fille en tournant les talons. Cette affaire ne te regardes plus Chiizu. Laisse moi régler ça, seule.

La fillette s'approcha de sa soeur, grimpa sur une chaise à roulettes et la gifla avant de s'excuser. La joue de la jeune fille éclata comme un souflé. Elle se passa la main sur le visage et dévisagea sa soeur de façon bizzard. Qu'allait-elle faire...elle laissa sa main glisser le long de son corps et finalement, finit par s'écroûler sur le sol.
Aussitôt, Chiizu et Benjamin se précipitèrent vers elle.

-Katsuko!! Katsuko!! Appela Chiizu. Réveilles toi!! Mais allez!!!

-Qu'est ce qu'elle a ?! S'impatenta Benjamin en se tournant vers Chiizu.

-Mais...mais...pourquoi tu me demandes ça à moi?! Murmura la fillette au bord des larmes.

-Non, non, ne pleures pas. Excuse moi. Comment tu t'appelles?

-Chiizu.

-Ecoute Chiizu, je ne sais pas trop ce qu'elle a ta soeur. Déclara le jeune brun en la soulevant. Alors on va faire quelque chose.Je vais la porter jusqu'à sa chambre. Est ce qu'elle dort bien ?

-Heu...Je crois qu'elle ne dors pas DU TOUT. Avoua la fillette. Avec Kaori, ça devient impossible...

-Qui est ce?

-Le fils de notre belle-mère. Répondit Chiizu. Mais c'est comme si c'était celui de Katsu. C'est elle qui lui a choisi un prénom et c'est elle qui s'en occupe.

-Je vois...Dans ce cas, elle s'est sûrement évanouïe de fatigue. Elle ne devrait pas se surmener comme ça...Avoir un enfant à notre âge, c'est assez...prématurée comme situation on va dire...assez spécial, même...

-Parce que tu crois que j'ai le choix...? Répondit faiblement Katsuko, toujours dans les bras de Benjamin. Et puis d'abord, tu me lâches tout de suite!

-Quoi?!

Katsuko se dégagea et se retrouvant ainsi sur le sol, elle se leva et alla s'asseoir sur le lit de sa petite soeur, pensive.
Benjamin l'avait touchée. Un homme l'avait touchée. Elle en avait des frissons de dégoût. De plus, Chiizu l'avait gifflée. Là, elle l'avait méritée, c'était on ne peut plus vrai, mais elle n'avait pas le droit de la frapper tout de même et surtout pas aussi fort!
Elle se leva et vaccilla quelques secondes, étourdie. Aussitôt, Benjamin se précipita et la retînt. Après un bref remerciement, elle alla se changer dans la salle de bain et après avoir enfilée une mini-jupe et un dos nu, par-dessus un maillot, elle chercha le maillot de Kaori, et dévala les escaliers et claqua la porte. Chiizu la poursuivit.

-Katsuko!! Appela t-elle. Ou tu vas?! Mais attends Kats!!

-Elle est rapide...Observa Benjamin, soucieux.

-Mais attends moi, Katsu!! Cria Chiizu de la fenêtre de sa chambre avant d'attraper son maillot.

UNe suite touours aussi bien qui l'aise présager plusieurs chose : un don ou une capacité pas très normale de la grande soeur qui peut être dangereux mal utilisé qui a même déjà faillit être utilisé donc quelque (le père ???) . En tout cas c'est toujours aussi bien rédigé on en apprend toujours plus sur les personnages ! Je te souhaite une bonne continuation !!